la fascination du Japon
La fascination du Japon :
collectionner à l’ère Meiji (1868 – 1912)
À l’occasion de l’exposition Chrysanthèmes, dragons et samouraïs, le Musée Ariana propose une journée de colloque consacrée à l’attraction du Japon et de sa culture dans les sociétés occidentales.
De tous temps, le Japon a fasciné les étrangers. L’archipel nippon attire les marchands des compagnies portugaise et néerlandaise dès le 17e siècle. Sa fermeture au monde pendant près de deux siècles contribue sans aucun doute à entretenir son mystère et à susciter la curiosité des Occidentaux. Lorsqu’à l’ère Meiji (1868 – 1912) le pays rouvre enfin ses portes, les premiers Européens ayant
le privilège de s’y rendre ramènent avec eux des objets de toutes sortes. Ces collectionneurs contribuent à la connaissance du Japon en diffusant son savoir-faire technique, artisanal et artistique.
Aujourd’hui encore, l’attrait du pays du Soleil-Levant demeure vif et intact, tout comme l’image rêvée d’un dépaysement total véhiculée jusque dans nos contrées. Pensé comme un prolongement de la publication qui accompagne l’exposition, et grâce au regard averti d’une palette d’intervenant·e·s, ce colloque propose de s’intéresser au parcours de divers collectionneurs d’art et d’artisanat japonais tels que Gustave Revilliod, Alfred Baur ou Alfred Gérard, de mettre en lumière quelques exemples de collections muséales en Suisse et, enfin, de plonger
au cœur des objets de cette fascination.